Préface

Un retour aux sources essentielles de la féminité...

Tous les observateurs des évolutions sociales sont d'accord au moins sur une chose : le XXIe s. sera marqué simultanément par une prise en compte des valeurs féminines et par le relatif déclin d'un certain nombre de comportements qualifiés de masculins : force, logique rationnelle, volonté d'imposer plutôt que de convaincre. Cette "féminisation" de la vie sociale s'exprime d'ores et déjà à travers quelques tendances de fond : l'importance accordée au relationnel, à la souplesse et à la nuance ; la reconnaissance de l'intuition et de la sensibilité, du consensus et de la convivialité ; la recherche d'équilibre et d'harmonie.
Cette affirmation des valeurs féminines transforme aussi l'idée que les femmes se font d'elles-mêmes et de leur vie. Lassées de jouer les super-women en mimant les comportements masculins, les nouvelles générations profitent des droits acquis par le féminisme mais désirent aller plus loin dans l'exploration de leur féminité. Un peu partout sur la planète, des femmes se retrouvent pour dessiner ensemble l'esquisse d'une identité nouvelle, davantage en quête d'harmonie intérieure que de revendications économiques ou sociales. En retournant aux sources essentielles de la féminité, cet ouvrage dresse un certain nombre de cartes qui se révéleront utiles dans l'exploration de cet espace intérieur.
"Femme ?" est un livre original et décoiffant qui dresse un portrait de cette femme moderne où s'harmonisent les divers aspects de la féminité : aussi bien son corps, sa sexualité, sa sensibilité, son intelligence, sa créativité que sa spiritualité... et ses mille autres secrets. Les approches superficielles du féminisme, d'origine psychologique ou sociale, ne répondent en général à aucune question fondamentale. L'auteur, par contre, propose ici une analyse approfondie qui prend en compte les caractéristiques essentielles de l'archétype féminin.
Notre époque doit offrir aux femmes une possibilité d'épanouissement et de réalisation qui leur permette, non seulement de se libérer des oppressions anciennes, mais aussi d'affirmer leur rôle de messagères pour l'affirmation des précieuses valeurs de l'âme dans une monde de violence et de nivellement. Il ne s'agit plus d'imiter les comportements masculins mais d'exprimer une identité interne et une dimension d'âme faite de sensualité, de sensibilité, de subtilité, d'intuition et de mémoire. Cette qualité d'âme est indispensable pour étayer et renforcer la présence spirituelle de la conscience supérieure face à la dure hégémonie du monde matériel. Chaque jeune fille est animée par l'idéal du Prince charmant qui est avant tout le Principe spirituel auquel son âme virginale désire fusionner. La force créative féminine est alors le complément naturel et harmonieux de la force créatrice masculine.

Sortir des stéréotypes pour retrouver
l'archétype de la féminité

Si l'homme représente, dans le meilleur des cas, l'esprit, la structure et la force, il se doit de respecter et de défendre cette complémentarité enrichissante que représente la femme-énergie, cette shakti sacrée qui entoure l'axe vibral de l'esprit et qui, selon la magie de l'instant, se révèle muse, mère, femme ou fille... Pour s'intégrer aux étages supérieurs de sa nature où peuvent se conjoindre en équilibre la Forme, l'Énergie et l'Esprit, la femme doit apprendre à maîtriser et à transformer les forces de destruction qui sous-tendent sa nature profonde.
Il ne peut exister d'échange évolutif et qualitatif entre homme et femme qu'en évitant les pièges d'une dépendance amoureuse. De même que la transmutation alchimique réclame la purification du souffre - principe masculin - et du mercure - principe féminin - la communion entre l'homme et la femme est d'autant plus forte et harmonieuse qu'ils ont su préciser, l'un et l'autre, leur rôle et leur identité. L'androgynat intérieur est cette pierre philosophale qui résulte ensuite de la quintessence et de l'intégration des qualités du sexe complémentaire.
L'auteur retrouve ici l'esprit des grandes traditions initiatiques issues d'une Synthèse primordiale déformée au cours du temps par des intérêts religieux et politiques divers. Il actualise, approfondit et redimensionne cette connaissance initiatique grâce à une longue expérience personnelle de psycho-physiologue et d'instructeur acquise dans de nombreux pays. "Femme ?" est un recueil de certains des entretiens parmi les trois mille enregistrés par IJP. Appel Guéry (licencié ès sciences et en psychologie) depuis 1986 et dans lesquels il trace, à partir d'une relation vivante avec son auditoire, les perspectives d'une identité galactique de l'être humain à l'aube du troisième millénaire. Ces entretiens expriment le résultat de nombreuses années de recherche et d'expérimentation pour dégager le principe féminin des stéréotypes qui enferment et réduisent la femme aux rôles sociaux de mère ou d'amazone ayant pour seule référence la forme matérielle. Dans ces entretiens, IJP. Appel Guéry s'adresse à un public quelque peu averti de ses recherches. Il utilise parfois des termes, des notions et un langage utilisés notamment dans son œuvre majeure, la Science Unitaire de l'Intra-univers comprenant deux cents chapitres, où il décrit, à partir d'une inspiration supérieure, les rapports complexes entre conscience, énergie et matière. L'apparition d'un nouveau champ de recherche nécessite la création d'un nouveau langage. Quelques-unes des notions utilisées ici par l'auteur appartiennent à un langage qui doit, avant tout, être perçu à partir d'une résonance interne sans être réduit à une définition intellectuelle très limitative. Certains passages doivent donc être abordés d'une manière intuitive - comme le sont les ouvrages initiatiques, poétiques ou alchimiques - en écoutant, au-delà des mots, la vibration intérieure qu'ils éveillent, la voix secrète qu'ils évoquent, la vérité spirituelle dont ils se font l'écho. Cette approche novatrice, tant dans la forme que dans le fond, pourrait intriguer certains lecteurs : c'est le propre des pensées innovantes que de se heurter aux pensées dominantes avant de trouver, dans l'évolution des esprits et le renouvellement des générations, une compréhension et une reconnaissance.

De l'occultation à la réinvention
des valeurs féminines


En perdant peu à peu toute la compréhension ésotérique des enseignements initiatiques, l'exotérisme religieux s'est enfermé dans une interprétation littérale des textes en oubliant trop souvent de se ressourcer à l'inspiration créatrice qui donne accès aux véritables clés. Interrogeons les textes religieux sur leur conception de la féminité. Selon saint Paul, dans la première épître aux Corinthiens : "Ce n'est pas l'homme qui a été tiré de la femme, mais la femme de l'homme. Et l'homme n'a pas été créé pour la femme mais la femme pour l'homme." Il récidive dans le premier épître à Thimothée : "Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de dominer l'homme. Qu'elle se tienne donc en silence." Le théologien Tertullien déclare quant à lui : "Femme, tu devrais toujours porter le deuil, être couverte de haillons et abîmée dans la pénitence, afin de racheter la faute d'avoir perdu le genre humain." Si saint Augustin considère que dans le domaine de la foi, la femme est égale de l'homme, il invoque l'ordre naturel pour affirmer son infériorité face à l'homme. Elle ne peut commander, intervenir dans des activités judiciaires, ni enseigner dans l'Église ou au dehors. Pour Gratien (XIIe s.) et saint Thomas d'Aquin (XIIIe s.), la femme est coupable du péché originel et les hommes doivent la contrôler... L'ostracisme vis-à-vis des femmes dont font preuve nombre de religions réside dans la perte des clés opérationnelles qui permettent un rapport magique et créatif entre les sexes. Faute de comprendre comment fonctionne cette complémentarité, on en est venu à diaboliser la dimension de la féminité. Cette diabolisation conduit à une négation et à une méconnaissance de toute la richesse émotionnelle, subtile et vitale de l'être humain. Cette perte des valeurs féminines explique en partie le fanatisme, l'inquisition voire le masochisme profond de certains fondamentalismes religieux.
Le féminisme a été une réaction salutaire d'émancipation et de libération face à un tel obscurantisme fondé sur l'occultation et la répression des valeurs et des spécificités féminines. Si le combat féministe a porté ses fruits dans un certain nombre de secteurs de la vie publique, il s'est avéré décevant dans la sphère privée car il n'a pas su proposer de modèle ou de vision rénovée de la féminité. Un certain nombre de femmes explorent ensemble les voies nouvelles de cette féminité inspirée. Cet ouvrage a pour but d'aider ces "formes-âmes" à mieux comprendre la complexité des jeux de l'âme, en leur apportant des informations pour défendre leur essence subtile et participer ainsi, dans le meilleur aspect d'elles-mêmes, à l'évolution et à la transformation de l'humanité.

Une soeur-âme


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Table des matières


Introduction
Autour du nom de la FEMME
Quelques chiffres
Le rôle de la femme dans la formation de l'homme

FEMME FEMME
Chapitre 1 - L'ORIGINE DE LA FEMME
Chapitre 2 - LA FEMME AUJOURD'HUI
Chapitre 3 - LA PUISSANCE DE LA FEMME


FEMME FLEUR
Chapitre 4 - LA BEAUTÉ ET LA BRILLANCE
Chapitre 5 - LA SEXUALITÉ FÉMININE
Chapitre 6 - L'ÉPANOUISSEMENT PSYCHIQUE


FEMME ÂME
Chapitre 7 - LA RELATION AMOUREUSE
Chapitre 8 - L'ÉLÉVATION DE L'ÂME
Chapitre 9 - LE MENTAL ET LA CONSCIENCE


FEMME COSMIQUE
Chapitre 10 - LES ARCHÉTYPES
Chapitre 11 - L'ÉLAN SPIRITUEL
Chapitre 12 - LA FEMME COSMIQUE


POÈME :
Les premières lueurs du saint royaume infini


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Chapitre 1

L’origine de la femme


« Toute femme est un carrefour
du subtil et du spirituel. »


Énergie primordiale

La femme est en résonance avec l’énergie primordiale de l’univers. C’est pourquoi il faut envisager l’origine du monde pour bien comprendre l’origine de la femme. Au commencement, dans l’absolu originel, le dieu immobile unique contenant tout était à la fois la conscience et l’énergie en une seule configuration. Puis, il conçut l’énergie. Avec l’extériorisation de sa figure, ce fut la différenciation entre sa conscience et l’énergie environnante, l’énergie primordiale.

Cette énergie primordiale pourrait être nommée, comme dans la mythologie, Gaïa. À l’intérieur de cette énergie, le dieu créateur détermina une sphère, qui a été appelée dans la tradition hindoue, l’œuf de Brahma. Une création commença à se différencier de l’ensemble de conscience-énergie homogène et, à l’intérieur de cet œuf de Brahma, une autre catégorie d’énergie se présenta, celle de la mère. Étant donné qu’il y avait là un commencement de création, Gaïa devient Rhéa.


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Chapitre 2

La femme aujourd'hui



« Tous les faits de la vie sont riches d’enseignements,
il suffit d’y porter attention. »

 

Femme et matière

Il y a, à l’heure actuelle dans le monde, un nombre important de femmes seules. L’isolat qui se crée dans la vie de la plupart des citadins vient du fait qu’il n’y a plus cette vie de coopération qui existait dans la tribu ou le village. Chacun s’enferme chez soi et entre dans une situation de fonctionnement insatisfaisant parce que l’individu ne peut pas à lui tout seul faire face à toutes les énergies qui doivent être mutées à travers un corps humain. Il y a donc accumulation de puissances et d’énergies diverses non mutées qui traînent en dessous de cet être et qui lui pèsent terriblement, le mettant dans un état de stress considérable. Cela touche particulièrement les êtres sensibles et donc les femmes qui se trouvent dans une situation d’existence difficile, puisqu’il est reconnu qu’il y a en France un grand nombre de femmes alcooliques, souvent des femmes mariées d’ailleurs, sans compter toutes celles qui prennent des tranquillisants de toutes sortes, parce que leur existence manque d’échange et de communication avec les autres qui permettent de rééquilibrer le système de fonctionnement de leur individualité.

Qui sont ces femmes seules ? Ce sont les femmes jeunes qui n’ont pas encore rencontré l’élu de leur cœur, ce sont les femmes qui ont été mariées et ont eu des enfants, et qui restent seules avec ceux-ci, et ce sont les femmes âgées qui ont perdu leur mari parce qu’elles vivent en moyenne plus longtemps que les hommes. Il y a aussi des femmes-âmes qui sont dans une situation où elles ont du mal à se trouver une ligne de référence formelle. Quelques-unes parviennent à rejoindre une dimension spirituelle, souhaitons-le. Mais il y en a beaucoup qui vivent dans des situations de tension et de difficultés considérables, se trouvant d’une certaine manière sans centralisation.


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Chapitre 3

La puissance
de la femme

« On a les pouvoirs correspondant à la puissance
que l’on doit muter durant le programme
de son incarnation. »


Âme formalisée

Être incarnée dans un corps féminin est une très difficile figure pour réaliser son programme de retour et une très belle configuration si la femme parvient à franchir les étapes les plus difficiles qui sont le passage du dessous de la frontière au-dessus de la frontière. Quand on parle de frontière, cela signifie qu’il existe une sorte de déconnexion sur cette planète et pour l’humanité qui y habite. Les êtres peuvent être classés en deux catégories : ceux qui ont réussi à faire leur liaison avec leur dimension supérieure et leur réel programme, et ceux qui n’ont pas réussi à faire cette jonction et qui ont donc une vie strictement matérialiste et relativement limitée en ce qui concerne la conscience globale du sens de leur existence. Il existe une frontière entre ces deux situations qui crée deux styles d’existence différents et, selon le niveau de conscience atteint, on peut soit être au-dessus de la frontière, soit être en dessous de la frontière.

Au Moyen Âge, les éminents théologiens se demandaient si la femme avait une âme. Il leur était difficile de comprendre le problème pour la raison très simple que la femme est une âme formalisée. Ce qui évidemment n’est pas le cas de l’âme de l’homme qui est énergétique et subtile.


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Chapitre 4

La beauté
et la brillance

« La beauté est la retranscription dans la forme
de la parfaite conscience divine. »


Harmonie universelle

La beauté, c’est essentiellement cet accord interne et secret avec l’harmonie universelle. Celui qui parvient à se mettre en résonance avec cette architecture secrète et relativement parfaite qui préside à la réalisation des formes, peut réaliser lui-même quelque chose qui s’intègre dans cette perdurance permanente de l’harmonie à l’intérieur de l’univers. La beauté, c’est essentiellement un message instantané permettant à l’être de percevoir, au-delà de toutes les langues, un instant parfait de la création.

Il faut comprendre que la beauté est le résultat d’une harmonie entre les divers éléments qui participent à la création d’un véhicule. Nous sommes construits à la fois par des forces telluriques qui viennent de la Terre, par des forces biosphériques qui viennent de la vie ambiante et enfin par des dimensions cosmiques qui président à la coordination de toutes ces forces entre elles.


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Chapitre 5

La sexualité féminine

« Le zénith du plaisir est l’instant
où l’exquise féminité assemble en un moment d’extase
la totalité de ses puissances. »


Comment concevoir la sexualité et quel est son rôle ?

Pour comprendre la sexualité, il suffit d’étudier la manière dont sont constituées les gonades, c’est-à-dire les glandes sexuelles. Dans l’organe sexuel masculin, une partie des cellules du testicule est destinée à sécréter les hormones mâles, les testostérones, et une autre à réaliser les spermatozoïdes. Au niveau même de la glande, il y a une double fonction : l’hormone mâle va déterminer des actions importantes sur le psychisme, la physiologie, le développement, etc., de l’individu, alors que le système de création des gamètes est essentiellement dirigé vers la reproduction.

Donc on voit bien que la sexualité a deux fonctions : une de développement du psychisme, de contrôle de la vie relationnelle de l’individu avec son environnement, et une basée sur la reproduction.
C’est une possibilité qui est donnée à l’individu d’utiliser sa sexualité, soit uniquement pour la reproduction, soit éventuellement pour réaliser une transformation interne de sa personnalité, une rééquilibration de son psychisme et de sa physiologie et peut-être même une réorientation de ses courants d’énergie pour développer sa dimension cérébrale d’une autre manière. Chauchard, un grand physiologiste, disait : “Le plus grand organe sexuel de l’homme, c’est le cerveau.” Il est évident que les décharges issues du paroxysme sexuel déterminent dans le système cérébral l’ouverture éventuelle de nouvelles connexions neuroniques qui permettent à l’individu de faire d’autres prises de conscience.


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Chapitre 6

L'épanouissement
psychique

« Le bonheur est un art
d’éviter les grands malheurs. »


Accumulation dans le psychisme profond

Ce qui nuit à l’évolution de l’être, c’est tout ce qu’il englobe dans ses plans profonds inconscients qu’il ne nettoie jamais. Il faut provoquer des transformations fondamentales qui récurent les bases mêmes de l’individu. Il peut y avoir des impressions transitoires, des petits coups de fouet qui vous sont donnés, mais ce ne sont pas des vaguelettes qui changent la situation du rivage.

En réalité, ce qui fait l’impuissance d’un être, c’est son incapacité à faire resurgir sa limite du dessous de tous les engloutissements dont il s’est chargé à une époque, suite à un mauvais filtrage ou à une mauvaise gestion de ses stocks. Il faut faire émerger de ses bases, de ses réserves sous-jacentes, ce qui peut passer au-dessus, comme une sorte de vapeur qui s’extrait. Mais néanmoins, ce qui reste encore en dessous est toujours très condensé.


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Chapitre 7

La relation amoureuse

« L’âme heureuse s’envole en danses légères
sur les champs fleuris de l’amour
et de la communion. »


Amour émotion, amour romantique

L’accès au plan de la sensibilité, qui mérite respect, est souvent paré d’une dimension paradisiaque et relativement illusoire. Il peut être abordé soit de l’inférieur-extérieur soit de l’intérieur-supérieur. évidemment, la gestion en sera totalement différente. Ce qui est erroné dans la démarche de la plupart des gens et dans ce qui est présenté communément dans la société, c’est qu’en réalité les gens partent d’un monde complètement éclaté et matérialiste et se dirigent vers une dimension plus subtile. Ils ont parfois la chance d’atteindre un moment d’âme et d’émotion intense, qui leur donne effectivement une ouverture vers autre chose, une dimension plus sensible, plus subtile, un élan d’amour. On tombe amoureux, on vit des moments extatiques frémissants, à la limite de la plus étonnante vibration qui soit dans l’être, et on pense qu’on est arrivé au summum du summum. On poursuit l’atteinte de ce summum de la relation humaine comme étant le pinacle de ce qu’on peut rencontrer de plus intéressant dans la vie. C’est tout à fait exact, mais c’est traité d’une manière complètement erronée. Malheureusement, les gens poursuivent l’atteinte de ce circuit et l’atteignent brièvement.

En réalité, il y a l’extériorité et il y a la possibilité de rapatriement de cette extériorité vers un foyer de recentralisation qui est l’objet de son amour. Quand vous trouvez un être qui a un magnétisme particulier, suffisamment attractif pour recentraliser votre extériorité, et qui a un type de présentation formelle ou énergétique qui résonne avec des archétypes de structure que vous portez en vous ou des résonances interdimensionnelles, il est certain que vous voyagez de l’extériorité vers une zone intermédiaire, entre l’extériorité et l’intériorité, donc, entre le formel matériel et l’antimatériel. C’est cette zone intermédiaire qui est effectivement le plan de l’âme.


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Chapitre 8

L'élévation de l'âme

« Pour développer son âme, il faut s’appliquer
à faire résonner le plus longtemps
et le plus intensément possible
les plus beaux élans de notre sensibilité. »

Qualité de l’univers

Ainsi que vous avez pu l’expérimenter de nombreuses fois, l’esprit peut effectivement réaliser sur le plan de l’énergie une gestion telle que l’état intérieur d’une créature substantielle humaine ou autre peut être extrêmement transformé. Ce qui empêche un être d’arriver à une harmonie intérieure, ce sont tous ses accrochages dans le plan de la condensation, toutes ses dispersions d’énergie dans des zones qui ne rejoignent pas l’unité spirituelle. Il faut alors se poser une question : “Comment suis-je susceptible de rejoindre cette énergie harmonisée ?” Le raccordement à ce niveau n’est pas facile parce que les éléments à raccorder sont très disparates. Il faut avoir la voyance simultanée de tous les systèmes en présence, mener en même temps une action très rapide et très douce pour raccorder les figures en direction de l’unité et choisir la manière d’opérer avec justesse et justice pour que ces éléments trouvent les lignes d’harmonie les conduisant à la qualité de l’univers. Ceux qui atteignent une dimension de communion avec cette qualité ne sont ni trop concentrés, ni trop éclatés. Ils sont dans la juste mesure.


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Chapitre 9

Le mental
et la conscience



« Le corps est cette femme
que le mental doit baigner d’énergie et d’amour
avant de l’offrir à la conscience spirituelle immortelle. »

Mental concret, mental abstrait

Dans le mental nous avons, comme dans l’astral, une dimension inférieure et une dimension supérieure ; il y a donc un mental inférieur et un mental supérieur. Il faut examiner les rapports existants entre les fonctions du mental inférieur, qui s’occupe de l’organisation rationnelle de l’existence, et les fonctions du mental supérieur, pour engager un processus d’accord de plus en plus précis avec les dimensions supérieures, et réussir l’ensemble de l’opération d’initiation et de transfert sur un dimensionnel plus élevé. Il faut essayer de préciser les impératifs du mental inférieur et en quelque sorte les aspirations du mental supérieur. Cette opération est particulièrement délicate parce que cette planète est déconnectée, et que, dans la majorité des cas, les conditions d’existence des êtres humains ne sont pas favorables à une mise en situation de jonction facile avec la dimension cosmique. Les impératifs matériels freinent toujours l’individu dans l’aménagement d’une liberté de temps, de l’énergie et de la conscience, pour un accord avec sa dimension supérieure. Rares sont les individus sur cette planète qui peuvent s’octroyer les conditions d’existence qui leur permettent de s’approcher d’un rythme leur donnant les moyens d’une conformité exacte avec leur dimension supérieure.


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Chapitre 10

Les archétypes

« La télépathie est une faculté naturelle
d’exprimer l’inexprimable. »

L’intuition féminine

L’intuition féminine pourrait être un premier pas vers la télépathie. La sensibilité éveillée de la femme lui permet de recevoir certaines informations et de pressentir des événements futurs. Grâce à cette intuition innée, elle a, dans les temps anciens, choisi des plantes médicinales et les a prescrites avec beaucoup d’acuité et de perspicacité. Une communion fine et subtile avec les éléments de la nature, une écoute intérieure, une compréhension intuitive de certains mécanismes naturels font qu’elle peut développer certains dons de “guérisseuse” avec succès. La femme est aussi une mère, une matrice, une mère nourricière comme la Terre. Elle peut communiquer, communier fortement avec la nature et s’en inspirer.


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Chapitre 11

L'élan spirituel

« Penser spirituellement à Dieu
crée une aura subtile
qui protège le corps formel. »


Unité, dualité

Ce qui peut faire la différence entre un système qui se rapproche de l’unité et un système qui se trouve attaché à la dualité, c’est la plus ou moins grande adéquation avec la ligne de numération unitaire interne qui se conjugue à l’essence ultime.

Celui qui veut traiter son corps pour l’amener à cette configuration intérieure permettant de retrouver la numération unitaire concernant sa signature de synthèse sumérienne, doit orienter toute sa figure vers une unification. Mais celui qui veut traiter sur les systèmes de numération impérieuse et qui a encore des contrats à numéroter sur des zones inférieures doit se déplacer sur les antennes de puissance qui concernent ses figures. C’est pourquoi il ne peut pas se mettre en complète communication unificatrice.

Cependant, il y a des instants où il est nécessaire de chercher son équilibre entre l’unité et la transformation de ses systèmes de puissance. Celui qui a des circuits de puissance à l’inférieur de sa nature formelle est dans un état de dualification parce qu’il a une dimension unitaire dans sa tête, une dualification dans son corps, et une multiplication ou une soustraction dans ses étages inférieurs. Ce qui veut dire que la plus ou moins grande facilité de l’intégration d’un être dans une voie d’unification est fonction du volume et du poids qui sont accrochés à sa figure.


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Chapitre 12

La femme cosmique

« Se satisfaire de n’être qu’une femme
rend difficile l’accès
à sa potentialité cosmique immortelle. »


Intervention d’un esprit supérieur

Lorsqu’un esprit supérieur veut réaliser une œuvre, il contemple ses puissances et dirige vers elles les éléments qui lui permettront de réinsérer ses configurations dans un plan de réinsertion plus élevé. Les corps qui veillent sur les choses ont des moyens d’intervenir dessus. La corde de vie est un élément qui permet d’animer ces corps.
En conséquence, les corps sont formés lorsque l’esprit supérieur a distingué dans l’ensemble des puissances qui sont à traiter une configuration qui ne peut être signée ni par l’esprit ni par l’énergie. La forme alors est fabriquée pour créer une intervention sur ce plan. La mutation de cette configuration ne peut être faite que par la formalisation.

Les corps de puissance qui s’initient dans ce type de gestion demandent alors que soient réglés des actes matériels. La mutation ne se réalise que si le maître qui surveille cette figure puise dans cette existence les moyens de se formaliser sur le plan de surface.

La numération n’intervient que lorsque les actes consommés ont produit sur ce plan les moyens d’intervention qui se feront sur la forme matérielle.


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